Quand je serais grande
A douze ans très précisemment, je voulais devenir Orianne T
La plupart voulait devenir dirigeantes de bar, astronaute, ou bien ami de l'ANPE. Moi c'était professeur de littérature, ou Orianne T. Cette copine de classe était super jolie et pouvait lancer des modes qui n'allaient qu'à elle (exemple: le micro haut jaune fluo. Sur elle c'était vraiment canon), sortait avec le seul garçon qui me plaisait à l'époque, sa meilleure amie était la fille la plus populaire du collège. Et ses rédactions étaient celles qui étaient choisies pour être lues devant tout le monde. Elle cartonnait partout, même en histoire. Mais écrivait avec un style proche de Victor Hugo.
Vous devez donc vous dire qu'étant une nana, j'ai du nécessairement la haïr. Bah non, loupé. Parce qu'en plus elle était gentille. Et que cette fille, avec ses 16/20, ses tenues colorées, et sa douceur, m'a donné envie de me maquiller, changer de look, elle a confirmé mon goût pour les romans et pour écrire des bêtises.
Conclusion: mieux vaut tard que jamais. Alors merci Orianne T. D'avoir été une ado aussi géniale. Car sans toi je n'aurais peut-être jamais osé arboré mini haut rose et baggy gris, symbole de mon adolescence. Je n'aurais peut être pas osé écrire dans le journal d'une école de commerce bien des années après. Et j'aurais peut-être eus davantage peur des filles qui ont l'air si parfaites. Alors merci à toutes les Orianne T. de la terre, d'être canons, douées, mais néanmoins gentilles
Moralité: on à tous des Orianne T. dans nos vies. Surtout quand on est une fille. Mais c'est justement ça qui nous pousse à être meilleure