A little bit afraid
J'ai peur de beaucoup de choses
On m'a pourtant apprit comme à vous que la peur était quelquechose de rationnel. Par exemple, si on a peur des araignées, c'est, dixit mes cours de psycho, parce qu'à l'époque où l'homme était plus Croc Magnon que trop mignon, les araignées étaient les premiers animaux à s'enfuir de la grotte en cas de danger. Donc au lieu d'avoir peur du mammouth que l'on ne voyait à l'époque qu'à la fin de sa vie, tout le monde avait peur des araignées. Et visiblement, cette peur fait partie de l'inconscient collectif.
Après, dans mon cas, il y a d'autres peurs légèrement plus étranges. Comme les tables à repasser. Bah oui, aucun garçon n'a peur de ça, mais moi je n'y peux rien, c'est toujours le même shéma: j'ouvre la table, un peu craintive de me coincer les doigts quand même. Une fois l'opération effectuée, toute fière, je donne un léger coup dessus pour vérifier sa stabilité. Et là, c'est le drame: la table s'effondre dans un fracas épouvantable qui ne doit pas améliorer mes relations de voisinage. Sans compter le bond d'un mètre pour éviter que mes précieux orteils soient écrasés par la chose. Du coup, forcément, je considère les tables à repasser comme un ennemi hostile, c'est en quelques sortes mon mammouth à moi.
C'est ce genre d'incident qui me fait dire que je ne pourrais jamais conduire un deux roues autre qu'un vélo sur rue piétonne.
Moralité: Comme le disait un dessin animé des années 80s (les seuls vrai, de toutes façons), être courageux, ce n'est pas de ne pas avoir peur, mais de sauter malgré ses craintes, quand elles ne sont pas raisonnables.
Conclusion: Je l'ai déjà fait du haut d'une falaise, mais d'une table à repasser, un jour, sûrement que si